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Submergé par le Père

Citations du Chapitre 5

Le Père révélé dans le Fils

La bonne manière de penser à Dieu n’est pas de le voir tout d’abord comme le Créateur (« le nommer sur la seule base ses ses œuvres »). Car si l’identité principale de Dieu est celle du Créateur, alors il a besoin d’une création sur laquelle régner pour être celui qu’il est. Mais Dieu existait avant toute éternité, avant qu’il ne créé, il existait en étant totalement suffisant en lui-même, et il ne dépendait de rien pour être qui il est. Il n’est pas un Dieu qui a besoin de quoi que ce soit. Il a la vie en lui-même.

Il n’est pas servi par des mains humains, comme s’il avait besoin de quoi que ce soit, lui qui donne à tous la vie, le souffle et toutes choses.

Actes 17.25

En effet comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d’avoir la vie en lui-même.

Jean 5.26

Nous ne pouvons pas connaître réellement qui est Dieu en lui-même si on ne le voit que comme Créateur. Nous devons porter attention à la manière dont il s’est révélé, et il s’est révélé à travers son Fils, en faisant connaître cette révélation à travers toutes les Écritures. Au travers du Fils, nous voyons, au-delà de la création, l’identité éternelle et essentielle de Dieu.

On peut connaître véritablement Dieu au travers de la prédication de Christ dans les Évangiles, et non grâce à des efforts de la pensée humaine déchue.

Christ nous mène à Dieu qui s’est révélé de cette manière. Dans Jean 14.8,9, quand Philippe demande que le Père leur soit montré, le Seigneur lui répond par une réprimande : « Celui qui m’a vu a vu le Père. » Il ne souhaitait pas que Dieu soit recherché par des spéculations vaines et sans fondement, mais il désire que nos yeux soient fixés sur le Fils qui a été manifesté pour nous, afin que nos prières soient dirigées vers le Père éternel qui s’est révélé dans le Fils qu’il a lui-même envoyé.

Philipp Melanchthon1

La plus profonde révélation de la nature et de la gloire de Dieu se trouve dans son identité en tant que Rédempteur. Voyons comment Ésaïe parle du « Saint d’Israël ».

Car celui qui t’a faite est ton époux :
L’Éternel des armées est son nom ;
Et ton rédempteur est le Saint d’Israël.
Il se nomme Dieu de toute la terre.

Ésaïe 54.5

Ma main a fondé la terre,
Et ma droite a déployé les cieux :
Je les appelle,
Et ensemble ils se présentent.

Ésaïe 48.13

Qui a fait et exécuté (ces choses) ?
C’est celui qui convoque
Les générations dès le commencement,
Moi l’Éternel qui suis le premier
Et qui serai encore avec les derniers.

Ésaïe 41.4

Ainsi parle maintenant l’Éternel,
Qui t’a créé, ô Jacob !
Celui qui t’a formé, ô Israël !
Sois sans crainte,
Car je t’ai racheté,
Je t’ai appelé par ton nom :
Tu es à moi !

Ésaïe 43.1

Ainsi parle l’Éternel,
Celui qui vous rachète, le Saint d’Israël :
C’est pour vous que j’ai envoyé quelqu’un contre Babylone.
Je les ferai couler, tous ces fuyards,
Ces Chaldéens dans leur bateau de plaisance.
Je suis l’Éternel, votre Saint,
Le créateur d’Israël, votre roi.

Ésaïe 43.14,15

Notre rédempteur s’appelle l’Éternel des armées,
Le Saint d’Israël.

Ésaïe 47.4

Ainsi parle l’Éternel, ton rédempteur,
Le Saint d’Israël :
Moi, l’Éternel, ton Dieu,
Je t’instruis à ton profit,
Je te conduis dans la voie où tu marches.

Ésaïe 48.17

Ainsi parle l’Éternel,
Le rédempteur, le Saint d’Israël,
À celui dont la vie est méprisée
Et qui fait horreur à la nation,
À l’esclave des dominateurs :
Des rois le verront et ils se lèveront,
Des princes et ils se prosterneront,
À cause de l’Éternel qui est fidèle,
Du Saint d’Israël, qui t’a choisi.

Ésaïe 49.7

C’est toi, cependant, qui est notre Père,
Ce n’est pas Abraham qui nous a connus,
Ce n’est pas Israël qui nous a distingués ;
C’est toi, Éternel, qui es notre Père,
Qui, dès l’éternité, t’appelles notre rédempteur.

Ésaïe 63.16

Ce que cela signifie réellement pour lui d’être « élevé » n’est dévoilée que lorsque le serviteur souffrant « s’élèvera » lui-même.

L’année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône très élevé, et les pans (de sa robe) remplissaient le temple.

Ésaïe 6.1

Voici mon serviteur,
Il prospérera ;
Il montera, il s’élèvera,
Il sera très haut placé.

Ésaïe 52.13

Jésus leur répondit : L’heure est venue où le Fils de l’homme droit être glorifié.

Jean 12.23

Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous (les hommes) à moi.

Jean 12.32

Sur toutes les créatures, en effet, qu’elles soient élevées ou abaissées, la gloire de Dieu brille, mais jamais elle n’a brillé autant que sur la croix.

Jean Calvin 2

Calvin a divisé notre connaissance de Dieu en deux étapes ou deux niveaux : la connaissance de Dieu le Créateur et la connaissance de Dieu le Rédempteur en Christ.

En tant que pécheurs dans un monde déchu « personne dans cette situation de ruine et de désolation n’est capable de percevoir Dieu comme son Père ou Sauveur jusqu’à ce que le Christ, le Médiateur, vienne le réconcilier avec nous.3 ».

Nous ne comprenons pas vraiment l’œuvre de Dieu en tant que Créateur, ou sa providence (et donc nous n’avons aucun réconfort) tant que nous ne comprenons pas que c’est l’œuvre d’un Père.

Finalement, en brève conclusion, toutes les fois que nous appelons Dieu, « Créateur du ciel et de la terre », rappelons-nous […] que nous sommes ses enfants, qu’il s’est chargé de nous nourrir et de nous diriger.

Jean Calvin 4

Sans cette connaissance du Fils en tant que notre Rédempteur et du Père comme notre Père en Christ, nous ne connaissons simplement pas Dieu comme il faut. C’est l’œuvre de l’Esprit précisément de nous donner cette connaissance certaine.

Et vous n’avez pas reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte, mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père !

Romains 8.15

Et parce que vous êtes des fils, Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son Fils, qui crie : Abba ! Père !

Galates 4.6

La crainte filiale

La crainte de l’Éternel est le commencement de la connaissance ;
Les insensés méprisent la sagesse et l’instruction.

Proverbes 1.7

Cette profond connaissance de Dieu, grâce à Christ, doit conduire à une crainte plus profonde, plus riche et plus douce. Elle nous permet de connaître Dieu comme notre Rédempteur et notre Père en plus de le connaître en tant que Créateur. Ce n’est pas que nous cessons de le connaître en tant que Créateur transcendant, mais le fait que nous sachions désormais qu’il est notre Père rend notre émerveillement mêlé de crainte devant ce qu’il a créé encore plus merveilleux. En ouvrant nos yeux pour que nous connaissons Dieu comme il se doit, l’Esprit change nos cœurs pour que nous le craignions aussi comme il se doit, c’est-à-dire avec une crainte filiale pleine d’amour.

Cela ne suffit pas de connaître Dieu le Créateur et le Juge. C’est seulement quand on connaît Dieu comme un bon Père qu’on le connaît comme il se doit.

Nous étions totalement incapables de parvenir à une reconnaissance de la faveur du Père et de sa grâce si ce n’est à travers le Seigneur Christ, qui reflète l’image du cœur du Père. Sans Christ, nous ne voyons en Dieu qu’un terrible juge en colère.

Martin Luther 5

Lorsqu’il a envoyé son Fils pour nous ramener à lui, Dieu s’est révélé comme étant incroyablement aimant et extrêmement paternal.

Par sa rédemption, notre crainte est transformée : la terreur tremblante et servile devient un émerveillement tremblant et filial.

Voici, en effet, la volonté de mon Père : que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour.

Jean 6.40

Je leur donne la vie éternelle ; elles ne périront jamais, et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les arracher de la main du Père. Moi et le Père, nous sommes un.

Jean 10.28–30

Cette crainte, cet émerveillement tremblant et filial, repose continuellement et complètement sur la rédemption de Christ qui est suffisante, et non sur nos propres œuvres. Elle peut rester constante en étant subordonnée à l’émerveillement, et non pas à la terreur. Cet émerveillement est seulement accru par la perfection de la rédemption de Christ et l’infinité de sa grâce envers des personnes aussi pécheresse que nous.

La crainte de Jésus

Pour bien comprendre la crainte filiale que ressentent les croyants, il doit être clair que c’est la crainte filiale de Jésus lui-même que nous sommes appelés à partager.

Et Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes.

Luc 2.52

Le début de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel ;
Et la connaissance des saints, c’est l’intelligence.

Proverbes 9.10

Jésus n’aurait pas pu grandir en sagesse sans craindre l’Éternel.

Puis un rameau sortira du tronc d’Isaï,
Et le rejeton de ses racines fructifiera.
L’Esprit de l’Éternel reposera sur lui :
Esprit de sagesse et d’intelligence
Esprit de conseil et de vaillance,
Esprit de connaissance et de crainte de l’Éternel.
Il respirera dans la crainte de l’Éternel.

Ésaïe 11.1–3

Non seulement les croyants partagent le statut du Fils lui-même devant le Père, mais aussi nous partageons le plaisir filial que le Fils ressent dans la crainte du Seigneur. Charles Spurgeon appelle cette crainte filiale…

[…] la crainte de sa paternité qui nous amène à le révérer. Puisque la grâce divine nous a permis de naître de nouveau, nous reconnaissons que nous avons entamé une relation renouvelée avec Dieu, à savoir que nous sommes devenus ses fils et ses filles. Puis, nous comprenons que nous avons reçu « l’Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! ». Mais nous ne pouvons pas crier à Dieu « Abba ! Père ! » si nous ne ressentons pas ceci simultanément : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu ! » Quand nous reconnaissons que « nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ », enfants du Très-Haut, adoptés dans la famille de l’Éternel lui-même, nous sentons immédiatement que, alors que l’esprit de l’enfance œuvres en nous, nous aimons et craignons notre grand Père dans les cieux, lui qui nous a aimés d’un amour éternel et qui « nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage qui ne peut ni se corrompre, ni se souiller, ni se flétrir ».

Dans cette crainte d’enfant, il n’y a pas un atome de peur. Nous qui croyons en Jésus, nous n’avons pas peur de notre Père ; que Dieu nous en garde. Puis nous nous approchons de lui, plus nous sommes heureux. Notre souhait le plus cher est celui d’être toujours avec lui, de nous perdre en lui ; toutefois, nous prions pour que nous ne puissions pas l’attrister, nous l’implorons de nous empêcher de nous détourner de lui, nous lui demandons d’avoir pitié de nos infirmités, et nous le supplions de nous pardonner et de manifester sa grâce envers nous pour l’amour de son cher Fils. Puisque nous sommes des enfants qui l’aiment, nous ressentons un saint émerveillement et une profonde révérence alors que nous saisissions la nature de notre relation avec lui qui est notre Père dans les cieux : un cher Père aimant, tendre et rempli de compassion, mais un Père céleste « terrible dans la grande assemblée des saints, il est redoutable pour tous ceux qui l’entourent ».

Charles Spurgeon 6

Cette crainte filiale c’est la dévotion submergeant les enfants qui s’émerveillent devant la bonté, la droiture, la gloire et la complète magnificence du Père.

Tout comme le Fils n’avait pas besoin de craindre d’être lui-même séparé de la bienveillante présence de son Père (hormis lorsqu’il a été cloué sur la croix à notre place), les enfants adoptés de Dieu n’ont pas à craindre que cela leur arrive. S’il existe une crainte d’être séparés de Dieu chez les croyants, ce n’est pas qu’ils craignent d’être séparés indéfiniment, c’est qu’ils craignent d’être séparés, à cause de leurs péchés, de la chaleureuse communion que nous vivons avec Dieu. S’il est possible de l’exprimer d’une manière plus positive, c’est la crainte qui nous inspire à apprécier le caractère de Dieu, à haïr le péché, et à aspirer à ressembler davantage à Christ.

Or, il serait très mauvais qu’un enfant se retienne en présence de son père par respect pour lui, puis q’en son absence, il brise les liens dans une débauche débridée, comme beaucoup le font, je le crains. Mais vous et moi n’avons pas à tomber dans ce piège dangereux, parce que nous sommes toujours dans la présence de notre Père céleste partout où nous nous trouvons. Qui parmi nous craindrait Dieu comme il le doit tout en souhaitant faire quoi que ce soit de mauvais et qui l’offense […] ?

Un sentiment de la présence de Dieu, une conscience qui pousse à dire « c’est toi le Dieu qui me voit », nourrit dans l’âme une saine crainte, une crainte qui nous pourrions aisément voir inspirer un homme plutôt que l’intimider. C’est une crainte filiale, comme celle d’un enfant, dans la présence de celui que nous révérons, de peur que nous fassions quelque chose de contraire à son esprit et sa volonté. Ainsi, il y a une crainte qui naît d’une haute estime du caractère de Dieu, et une crainte de la même sorte qui naît d’un sentiment de sa présence […]. Une sainte crainte nous pousse à redouter tout ce qui pourrait causer le mécontentement de notre Père.

Charles Spurgeon 7

La crainte filiale que nous avons en commun avec le Fils est relativement différente de la terreur que le pécheur a de Dieu et du châtiment. C’est l’adoration de Dieu qui redoute le péché en lui-même, et pas seulement la punition qui en découle, car elle a fait de Dieu son trésor et a en horreur tout ce qui est impie.

The filial fear the Son shares with us is quite different from the sinner’s dread of God and dread of punishment. It is an adoration of God that dreads sin itself, not just its punishment, for it has come to treasure God and so loathe all that is ungodly.

L’âme bien disposée […] n’évite pas seulement de mal faire par crainte d’une punition, elle honore Dieu avec humilité comme maître et supérieur parce qu’elle l’aime et le révère comme un père ; bien qu’elle ne craigne pas l’enfer, elle a horreur de l’offenser.

John Calvin 8

Pourquoi est-ce important ?

Une juste connaissance de Dieu est inextricablement liée à la juste crainte de Dieu. Ceux qui ne connaissent pas Dieu en tant que Rédempteur miséricordieux et Père compatissant ne pourront jamais prendre plaisir dans une véritable crainte filiale.

Nous devons rester attentifs à l’identité que nous attribuons le plus souvent à Dieu. La forme même de l’Évangile que nous proclamons témoignera plus efficacement de ce que nous pensons essentiellement de Dieu.

Imaginez une présentation de l’Évangile qui décrit Dieu seulement comme Créateur et chef ou Roi : le péché n’est rien de plus que la transgression de règles, la rédemption n’est plus que le fait d’être à nouveau rétabli sous son autorité. Un tel évangile ne pourrait communiquer une crainte filiale ou un émerveillement, car il n’y a là aucune mention de la paternité de Dieu ou de notre adoption grâce à son Fils. Un tel évangile ne peut que laisser les gens dans la crainte du Créateur.

C’est seulement lorsque nous sommes résolument centrés sur Christ, « définissant » Dieu au travers du Fils et l’appelant Père, que nous pouvons communiquer un Évangile plus riche, plus vrai. Ce n’est que de cette façon que l’histoire a du sens, qu’elle démontre que notre péché est un sujet plus important qu’une désobéissance extérieure, que c’est un problème relationnel lorsque nos cœurs s’égarent et aiment ce qui est mauvais. Ce n’est que de cette façon que nous parlerons de Dieu le Père qui a envoyé son Fils afin qu’il soit le premier-né de nombreux frères qui partageront la même filiation, et qu’il nous intègre à sa famille, en tant qu’enfants. Seul cet Évangile centré sur Christ peut conduire les gens à avoir la même crainte que Jésus.

Il est beaucoup trop facile de diriger le regard des gens sur la grandeur de Dieu le Créateur (ce qui est une très bonne chose), mais d’échouer à leur faire voir l’Évangile et la grandeur de Dieu en tant que Sauveur compatissant.

Les deux étapes que Calvin nous recommande quant à notre connaissance de Dieu doivent toutes deux être franchies pour que les gens puissent craindre comme il se doit : la connaissance de Dieu le merveilleux Créateur et la connaissance de Dieu le merveilleux Rédempteur en Christ. Ceux qui connaissent Dieu comme Père peuvent avoir un plaisir plus profond et une crainte de Dieu en tant que Créateur omnipotent et juste Juge. Ceux qui ne connaissent Dieu que comme Créateur ne peuvent pas le craindre comme il se doit ni en tant que Créateur ni en tant que Rédempteur ; seuls ceux qui éprouvent une crainte filiale peuvent aussi connaître la joie d’avoir une juste crainte de Dieu en tant que leur Créateur.

Ce sont ceux qui ont conscience d’être les enfants de Dieu qui apprécient le mieux les merveilles de la création. Les éclairs, les montagnes, les étoiles et les océans déchaînés sont encore plus merveilleux pour ceux qui les considèrent comme l’œuvre de leur Père majestueux et bienveillant.


  1. Philipp Melanchthon, Loci Communes [1543], trad. par J.A.O. Preus, St. Louis, Missouri, Concordia, 1992, p. 18.
  2. Jean Calvin, Commentary on the Gospel according to John [Commentaires bibliques : Évangile selon Jean], trad. libre, dans Calvin’s Commentaries, Grand Rapids, Mich., Baker, 1989, vol. 2, voir Jean 13.31.
  3. Jean Calvin, Institution de la religion chrétienne, Aix-en-Provence/Charols, France, Kerygma/Excelsis, 2015, p. 6.
  4. Ibid., p. 133.
  5. Luther’s Large Catechism, St. Louis, Missouri, Concordia, 1978, p. 77.
  6. C.H. Spurgeon, “A Fear to Be Desired,” dans The Metropolitan Tabernacle Pulpit Sermons, 63 vol., Londres, Passmore & Alabaster, 1855-1917, vol. 48, p. 497-498.
  7. C.H. Spurgeon, « Godly Fear and Its Goodly Consequence », dans The Metropolitan Tabernacle Pulpit Sermons, vol. 22, p. 232-233.
  8. Jean Calvin, Institution de la religion chrétienne, op. cit., p. 8.

Questions

  1. Pourquoi n’est-il pas juste de penser à Dieu principalement en tant que Créateur ?
  2. Comment parvenons-nous à une véritable connaissance de qui est Dieu ?
  3. Où se trouve la révélation la plus profonde de la gloire et de la nature de Dieu ?
  4. Quand la réalité la plus profonde de ce que signifie pour Dieu d’être « élevé » est-elle dévoilée ?
  5. Quels sont les deux étapes ou niveaux en lesquels Calvin a divisé notre connaissance de Dieu ?
  6. Que faut-il pour que nous comprenions ou expérimentions vraiment Dieu comme Père ou Auteur du salut, ou favorable de quelque manière que ce soit ?
  7. Le fait de connaître Dieu comme notre Rédempteur et notre Père signifie-t-il que nous cessons de le connaître comme le Créateur ?
  8. Connaissez-vous Dieu uniquement en tant que Créateur et Juge, ou connaissez-vous également Dieu par le Christ comme votre Père aimant ?
  9. Comment notre crainte est-elle transformée par la rédemption de Dieu ?
  10. S’il existe une crainte de la séparation d’avec Dieu chez les croyants, quelle est cette peur et comment nous affecte-t-elle ?
  11. En quoi la crainte filiale que le Fils partage avec nous est-elle différente de la terreur que le pécheur a de Dieu et du châtiment ?
  12. Quel est le danger de ne penser et de ne présenter Dieu que comme le Créateur et le Maître ?
  13. Pourquoi l’Évangile doit-il toujours être centré sur le Christ ?
  14. Ceux qui ne connaissent Dieu que comme Créateur peuvent-ils le craindre à juste titre ?

This article is adapted from: Gentle and Lowly by Dane Ortlund and Gentle and Lowly Study Guide by Robert Zink.

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